Communiqué de presse du NPA Rennes
Le 1er mai et le 4 mai, l’indignation, la résistance et la solidarité auraient du s’exprimer. Des fachos ont attaqué une habitation dans laquelle vivent des habitant-e-s qui ont décidé de l’occuper, de la rénover alors qu’elle était inoccupée depuis plusieurs années. La seule justice qui peut s’opérer dans une telle « affaire » est celle de la légitimité de celles et ceux qui refusent de se résigner à vivre sans logement. Les groupuscules fascisants n’ont aucune légitimité à s’approprier nos rues et les considérer comme de simples citoyens attendris par la situation de Maryvonne relève d’une faute médiatique et politique. La maire PS de Rennes a proposé des solutions de relogement pour cette octogénaire... Pourquoi ne fait-elle pas la même chose pour l’ensemble des personnes à la rue, pourquoi préfère-t-elle faire réprimer celles et ceux qui réclament un logement décent pour toutes et tous ? Alors que la spéculation immobilière, le coût du logement, le développement de nouveau quartier pour les riches, l’abandon des sans logis sévissent à Rennes, la solution d’urgence qui doit être prise immédiatement est la réquisition de tous les logements vides.
Le NPA de Rennes est solidaire des habitant-e-s légitimes du 94 rue de Chatillon et rappelle que même dans cette société capitaliste injuste, ils ne sont pas expulsables. Il est donc essentiel que les rassemblements de ces nervis d’extrême droite soient combattus sur tous les plans ! Exproprions les logements vides !