Nous étions plus d’une centaine, à Rennes, le samedi 17 juin, au rassemblement contre la répression des dernières manifestations, appelé par le CoCoCriMS (collectif contre la criminalisation du mouvement social) pour exiger la libération des 5 incarcérés et l’abandon des poursuites à leur égard (voir Hebdo L’Anticapitaliste - 388 du 14/06/2017)
Le nombre reste modeste, mais il est à noter que la palette des forces représentées est très large : les collectifs militants (Maison de la grève, la Défense collective, Nuit Debout, CIP) des associations (ATTAC, la Ligue des droits de l’homme), le syndicat Solidaires, et les organisations politiques (Ensemble, PG, AL, JC, NPA). A noter la présence de nombreu.ses.x. camarades des deux collectifs engagés dans la lutte autour des sans-papiers.

Tout le monde ici partage une sourde inquiétude liée à la situation à Rennes : l’accroissement de l’encadrement administratif et policier des manifestations, la dégradation permanente de la liberté de manifester et l’intervention de plus en plus fréquente de la justice, toujours à charge…

Alors la nécessité de réagir, de s’organiser, dans l’unité, pour la défense des incarcérés apparaît peu à peu comme le corollaire indispensable à la remise en marche du mouvement social que tou.te.s se disposent à construire..."