"La préfète d’Ille-et-Vilaine, Michèle Kirry, a décidé d’interdire toute manifestation dans le centre-ville de Rennes" (Ouest France du 25 janvier) (le périmètre concerné à Rennes est délimité par les rues suivantes : rue Gambetta, contour de la Motte, rue du Général Guillaudot, rue Lesage, rue de l’Hôtel Dieu, rue Legravend, boulevard de Chézy, quai Saint-Cast, quai Duguay-, quai Lamartine, quai Châteaubriand.)
Ce qui conduit le journal à écrire sur ses affichettes de kiosque, : "Rennes, manifs interdites"... alors qu’il ne s’agit du centre ville… que de toute façon la police nous interdit depuis bientôt trois ans ! La semaine dernière, le même quotidien annonçait, déjà le vendredi, via l’union des industries de l’hôtellerie, "de forts risques de débordements", en citant des lieux tels que "la place de la Mairie, la place Sainte-Anne et la place du parlement"... Avec la Maire de Rennes qui déclare au Mensuel de Rennes que "Il faut que ça s’arrête", cela compose un bel ensemble : Rennes, le samedi, c’est pour que les commerçant.es de l’hyper-centre fassent du profit, qu’on se le dise !
C’est aussi l’occasion pour la préfète de préparer le terrain à la loi pas encore votée qui prévoit de durcir la chasse aux manifs non déclarées… et qui promet de poursuivre celles et ceux qui se risqueraient à manifester samedi ! Version moderne de "la carotte et la bâton", ce pouvoir et ses représentant.es locaux.les nous promettent l’injonction au débat… et la matraque, le LBD et autres grenades qui mutilent !