Contrairement à la « solution » d’urgence trouvée le 13/06 pour les migrants à la rue à Rennes, les liens tissés dans la lutte avec eux et les autres acteurs du mouvement social seront durables ! Restons combatifs et respectons les décisions des migrant-e-s. Faisons vivre notre internationalisme, développons notre solidarité anticapitaliste !
Rennes, migrant-e-s, le rapport de force doit s’amplifier !
Le 10/06, le squat occupé par une vingtaine de demandeurs d’asile somaliens se fait expulser. Rennes métropole, dirigé par le PS, propriétaire des lieux, a de nouveau fait preuve de son mépris envers les plus démunis. S’en sont suivis quatre jours de galère, un nouveau lieu occupé est expulsé le lendemain par la mairie PS puis la solidarité permet la création d’un campement dans un square en centre ville. Immédiatement quelques militant-e-s, voisin-e-s viennent en renfort afin d’aider à améliorer leur quotidien. La solution des élus Ensemble et EELV qui se sont fait les porte-voix de la municipalité PS a été un relogement séparé, par le 115, sans engagement de durée. Alors même que la ville de Rennes entreprend de grands projets inutiles, elle ose faire croire à son incapacité de mettre en place des lieux d’accueil et s’attache à détruire toutes les solidarités qui se mettent en place...
Dans les semaines à venir, d’autres squats de migrant-e-s vont se faire expulser. Nous nous dirigeons vers la même situation catastrophique de l’été dernier où 150 personnes s’étaient retrouvées à dormir dans la rue pendant un mois et demi dans l’indifférence quasi totale (+ d’info sur le site d’un toit c’est un droit : liens en dessous de l’article)... Il faut donc dès à présent amplifier la mobilisation de solidarité avec les migrant-e-s afin d’établir un réel rapport de force, seule façon d’obtenir des avancées durables face à une mairie et une préfecture xénophobes et du côté des possédants. Que ce soit à Rennes ou à Paris, la solidarité qui s’est mise en place ces derniers jours montre à quel point l’urgence est à l’ouverture des frontières, à la libre installation et non à l’exclusion, la répression et la criminalisation des plus précaires.
Contrairement à la « solution » d’urgence trouvée le 13/06 pour les migrants à la rue à Rennes, les liens tissés dans la lutte avec eux et les autres acteurs du mouvement social seront durables ! Restons combatifs et respectons les décisions des migrant-e-s. Faisons vivre notre internationalisme, développons notre solidarité anticapitaliste !