Mardi 6 juin, 11h00. Place de la Mairie, une vingtaine de grévistes des EHPAD de Bruz (80 places) et Chateaugiron (40 places), liés au Centre Hospitalier Guillaume Régnier (CHGR), badgées Solidaires ou CGT, font signer une pétition aux passant.e.s. Illes viennent, pour l’essentiel, de l’EHPAD de Bruz, en grève reconductible pour leurs revendications. La dégradation de leurs conditions de travail est en cause. "Un poste de cadre et deux postes infirmiers sont supprimés à Bruz, alors que les aides-soignant.e.s et ASH (...) feront les frais d’une nouvelle organisation impliquant une augmentation de leur charge de travail". Il s’agit en fait de faire basculer "l’aide médicamenteuse" et la charge de répondre au téléphone sur les aides-soignat.e.s, alors qu’illes sont moins nombreuses face aux résident.e.s dans la mesure où l’un.e d’entre elleux est affecté.e à des activités d’animation. Celles-ci (PASA) ont en effet été mises en place sans moyens supplémentaires, par redéploiement. Doit-on rappeler que les résident.e.s des EHPAD du CHGR "présentent des troubles psychiatriques qui nécessitent une disponibilité et des connaissances cliniques pour répondre à leurs besoins" ?
Encore une fois victimes de la dégradation de leurs conditions de travail, via la "réorganisation de leur service" (qui a déjà coûté 5 RTT à tou.te.s les salarié.e.s du CHGR), les salarié.e.s demandent un poste supplémentaire sur l’équipe de jour, l’abandon du "projet de roulement" de personnel, la reprise des formations d’assistants en soins de gériatrie, le renforcement des équipes de soin...
Face au silence habituel de la direction, illes poursuivent la grève. Le NPA soutient leur lutte et leurs exigences."